Les rayons dardent enfin,
le fleuve croisé entretient ses courants, « such a perfect day » pour
que le quatuor de la pop musicalise les cieux. Caresse de la gratte, juste ce
qui enchante, avant la déferlante colorée. Virevoltantes sonorités, envolées
enivrantes, les notes culminent et je me laisse flotter dans les nimbes si bien
accordées. « Up in flammes », au-delà des pesanteurs, là où se fortifient
les sens éclairés.
Je sais, j’ai trop chargé
la page : style inaudible. Que les contempteurs égarés se fassent une
raison : j’écris très peu pour les vivants. Hors quelques figures, le gros de l’humanité m’indiffère et je m’en dispense très
bien. La ronde des esthètes disparus et la masse néante des foultitudes non
nées me conviennent. Ne surtout pas répondre aux attentes, ne rien céder aux
critères prémâchés, j’explore en intérieur sans frilosité langagière. Je
formule donc je trie, raréfie mes fidèles ; les contradictions assumées
amplifient les dégâts. Qu’il ne subsiste rien, je ne serai plus là pour
le constater. Traces infimes sur une toile vorace sans distinction. Niche numérique
pour que reposent en verve et contre tout mes vitriolades. Ci-gisent mes écrits suspects.
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