24 février 2013

Quand la morue bouffait du porc…


Pas besoin de plonger dans ses pages pour apprécier la magistrale salauderie de l’amante démoniaque, mante vorace et sans scrupule. Elle invente un nouvel objet artistique, en phase avec l’époque : le produit littéraire pourri, un subprime éditorial.

Mettre tout en œuvre pour approcher un personnage public en perdition, haï par les trois quarts de la planète. Pour conforter son lien avec lui, faire paraître quelques articles de soutien libertaire, iconoclaste, sans faire état de sa situation vis-à-vis du défendu. Première tromperie sur la marchandise d’une redoutable efficacité : côté public, on souligne la hardiesse non conformiste de ses écrits ; côté DSK, l’élan intime se renforce. Par ce double jeu, la spécialiste en bioéthique a pu nourrir son projet dissimulé : saigner le porc au moment opportun par un compte rendu clinique de leur relation.

Seconde trahison : un viol de la sphère sexuelle. En l’espèce, aucune agression du bougre, aucun abus, juste l’effusion des sens apparemment partagée. En réalité : une stratégie captatrice pour servir sa carrière. Bien mieux que la prostitution qu’elle défend. Là, elle s’adonne à une sexualité nihiliste : s’immiscer dans l’intimité de l’autre, et pas n’importe quel autre, avec pour unique visée d’étaler le tout sous couvert d’une hypocrite étiquette d’autofiction. Abjection sans fard.

Restait à trouver le vecteur pour sa petite entreprise d’abus de confiance : Le Nouvel Obs…édé fera l’affaire. Joffrin s’est surpassé : prendre prétexte d’une qualité littéraire hors norme pour appuyer sa couverture politico-racoleuse. L’auteur peut se targuer de ne pas citer le nom du cochon dans son ouvrage et l’hebdomadaire peut afficher la photo du coupable comme au bon temps de sa chute abyssale.

La décontraction de son sphincter littéraire est parvenue à infecter notre village hexagonal. Iacub devra se méfier de ses relations en cours ou à venir. Initiant cette glasnost sexuelle, elle pourrait tenter quelques séducteurs opportunistes voire quelque revanchard sadique. Plus de répit pour la morue qui a voulu se farcir un porc aux petits oignons. La gratinée pourrait bientôt sentir le roussi.

2 commentaires:

vincent fleury a dit…

Le plus triste, c'est l'image de la femme qui en résulte. Au moins de celle-là.

Anonyme a dit…

Celui là me plaît bien. pas mal