30 mai 2015

Sur la berge...


Les restes de vie s’irisent au flambeau dégradé. Ligne d’existence reniflée à l’amorce ailée : pas comme ce vrombissement fracturant qui décalque toutes les menues manies, idées enlisées en parade austère…

Les berges en travers, l’étoile de côté, je tends les cils vers la passerelle étirée. Accroissement implosé en vagues intentions.

Alanis fulgure ici haut et je pastelle ma ville surgissante : rugir ses piliers transcendants et dégager les fanatiques de tous poils au tranchant qui éclabousse, ces furoncles humanoïdes pressés de faire crever. Trancher leur lard inconsommable et les frire dans ce brasier jauni.

Au creux des lattes, la réconciliation transporte vers les cimes écartelées. Une chevelure solaire, une plume ciblant ses humaines fêlures : Lolita musienne aux courbes systémiques qu’un rayon ne peut embrasser.

Entre saccage et luminescence, mon tracé déraisonne, sectionnant les braillards de la berge du dessus pour humer en profondeur ce qu’exhale l’instant délicatement scriptural.


Son Talent Infini Nous Galvanise pour fouler le satellite aux quartiers réverbérants.


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