A la manière d'un certain "dormeur du val"...
Vois cette plage de fin d’été
qui libère
Son écume sonore aux vagues
partitions
Jouées ; ce rivage,
caressé par la mer,
S’étend : décor aux
estivales dimensions.
Un tout petit, contre le
sable, si joufflu,
A son visage léché par la
Grande Bleue,
L’âge d’improviser un château
farfelu
Avec des coquillages sur ses
tours, morbleu !
Aux pieds, il porte des
souliers de petit d’homme,
Au corps une tenue
rouge-peau-bleue nous somme
D’entonner une berceuse pour
ce minois.
Le petiot ne boit plus les
embruns qui s’animent ;
Il gît, menottes retournées
qui me lancinent,
Pétrifié, les yeux clos,
enfin l’âme en émoi.
septembre 2015
Alan Kurdi (2012-2015) |
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